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• LE MOT DE LA PASTEURE

  06.09.2025

  

  «Mon Dieu, donne-moi la sérénité
  d’accepter toutes les choses
  que je ne peux changer.
  Donne-moi le courage
  de changer les choses que je peux,
  Et la sagesse d’en connaître la différence.»

  Vous connaissez peut-être ces quelques mots d’une prière attribuée tantôt à Marc-Aurèle, à des moines du Moyen-Âge, à Saint-François d’Assise ou encore à Reinhold Niebuhr (théologien protestant américain du début du XX^e siècle) !

  Mais peu importe qui a prié hier ces mots, l’important est qu’ils fassent écho et résonnent pour nous aujourd’hui en cette rentrée. Devant les violences et les souffrances du monde, face à la Création entière qui gémit, nous pouvons nous sentir perdus et désespérés.

  Ces mots nous rappellent l’urgence de la prière, comme abri sûr et ferment de paix. Nous ne pouvons pas tout mais nous pouvons tout de même, puisque nous sommes les heureux enfants et témoins du Christ ressuscité. Et ce qui nous échappe, c’est à notre Dieu, venu sauver le monde en Jésus-Christ, que nous sommes invités à le confier.
  Nous le savons, quelles que puissent être les apparences contraires, la Vie vaincra !

  Que notre rentrée en famille, au travail et en communauté soit habitée par la prière, la paix du cœur et de l’esprit et l’engagement joyeux !

  Pasteure Charlotte Gérard

     La prière intégrale est à lire à la fin du journal.

• LE MOT DE LA PASTEURE

  30.06.2025

  

  À la fin du mois de mai, les pasteurs de notre Région Centre-Alpes-Rhône se sont retrouvés pour trois jours de réflexion, d’échange et de prière, accueillis sur le campus de l’Église adventiste de Collonges-sous-Salève.

  Le professeur de théologie pratique Gabriel Monet a conduit nos séances de travail. Nous avons parlé de l’Église liquide : mais qu’est-ce donc que cet étrange concept ?

  Ce n’est pas une église qui prend l’eau comme sur la photo ! Il s’agit de repenser la mission de l’Église, non plus comme une Église qui va au loin pour apporter la bonne parole, mais comme une Église ici et maintenant, ouverte, à la rencontre du plus proche pour partager ce qui la fait vivre : Christ Vivant. Il ne s’agit plus de rester entre nos quatre murs, de pierre, de cœur et de pensée, mais de vivre l’Église, notre mission, avec tous et partout. Nous devenons alors Église missionnelle, terme qui nous permet de laisser de côté l’adjectif «missionnaire», très connoté. Dans cette vision, le culte n’est plus alors le lieu de l’Église par excellence, mais il sera le temps de ressourcement et de partage nécessaire pour être Église liquide dans le monde, ici et maintenant, chaque jour à la rencontre du prochain.

  Prêts ?

  Pasteure Charlotte Gérard

• LE MOT DE LA PASTEURE

  30.04.2025

  

  Dieu c'est quoi ?
  Qu’est-ce que «Dieu» ?
  Qui est Dieu ?

  Vastes questions face auxquelles nous ne pouvons que nous incliner bien modestement par notre finitude et nos limites humaines.
  Il nous est en effet impossible de définir avec notre intelligence et nos mots ce Dieu infini qui dépasse toute chose, qui était là avant nous et le sera après : «Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient» (Apocalypse 1, 8).

  Sur l’image vous voyez ce détail d’une œuvre bien connue que Michel-Ange a peinte dans la Chapelle Sixtine. L’artiste se serait inspiré du verset de la Genèse «Dieu créa l’homme à son image» : nous voyons le doigt ferme de Dieu tendu vers celui d’Adam, plus faible, afin de lui transmettre l’élan de vie. Cette image nous rappelle que notre Dieu n’existe que parce qu’il est en relation avec nous. C’est l’amour du Créateur pour sa création qui manifeste la puissance de vie. Pour nous Chrétiens, cet amour s’est manifesté en Jésus-Christ, Dieu fait homme, mort et ressuscité pour nous afin que sa vie soit désormais à jamais la plus forte. Nous confessons qu’en Christ nous recevons par la Parole et l’Esprit Saint l’élan de l’amour de Dieu. Les questions ne sont plus alors «qui est Dieu ?» ou «est-ce que Dieu existe ?» mais bien plutôt «crois-tu en Lui ?» et «L’as-tu rencontré ?».

  Au printemps, symbole de renouveau, que notre foi soit toujours l’expression de notre rencontre avec le Dieu vivant, dans la confiance et l’espérance !

  Charlotte

• LE MOT DE LA PASTEURE

  28.02.2025

  

  
  Les rencontres annuelles ordinaires sont une obligation légale pour les associations cultuelles locales. Pour nous cette année, ce sera le dimanche 16 mars à 9h45. Nous commencerons par le partage du repas du Seigneur.

  En plus des temps habituels de bilan, d’engagement et de perspective, avec le rapport d’activité, le rapport moral et les rapports financiers, notre rencontre annuelle est un temps de rencontre important pour notre vie communautaire et spirituelle.

  Toute personne est la bienvenue pour partager et échanger.

  Chacun à notre manière, nous sommes engagés pour faire vivre notre communauté. Notre Église a besoin de ces temps plus formels pour avancer sur le chemin de l’Évangile.

  Unis par la prière et par notre foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nous, nous croyons que notre Dieu tient notre communauté entre ses mains. À nous de travailler ensemble pour la venue de son Royaume !

  Charlotte

• LE MOT DE LA PASTEURE

  31.12.2024

  

  «Le Seigneur est Dieu depuis toujours et pour toujours.
  Tu ne sais pas cela ? Tu ne l’as donc pas entendu dire ?
  Il a créé toute la terre.
  Il ne manque jamais de force, il n’est jamais fatigué.
  Personne ne peut mesurer la profondeur de son intelligence.

  Il redonne des forces à celui qui en manque, il rend courage à celui qui est épuisé.
  Les jeunes eux-mêmes deviennent faibles et se fatiguent. Même les meilleurs tombent.
  Mais ceux qui mettent leur espoir dans le Seigneur retrouvent des forces nouvelles.
  Ils s’envolent comme des aigles, ils courent sans se fatiguer,
  ils avancent sans s’épuiser.»
                         © 2000 Société biblique française - Bibli'O

  Ces versets partagés au dernier Synode régional nous rappellent notre ancrage. Nous, Chrétiens, sommes appelés à toujours placer, chaque matin et chaque soir, notre cœur et notre vie tout entière en Dieu, notre Seigneur et Sauveur.
  Notre Dieu nous précède : il est, était et sera, de toute éternité.
  Au-delà de nos détresses quotidiennes, des incompréhensions et des violences du monde, devant lesquelles nous pourrions nous désespérer, la lumière puissante, fidèle et éternelle est donnée en Christ à celui qui choisit la confiance.

  Seigneur, en ce début d’année, telle est notre prière : que ta lumière nous éclaire pleinement pour la gloire de ton nom, de génération en génération et d’éternité en éternité !

  Pasteure Charlotte Gérard

• LE MOT DE LA PASTEURE

  31.10.2024

  

  Cadeaux, musique, sapin… Les traditions de Noël ont évolué au fil des siècles. Et il paraîtrait que notre réformateur Martin Luther n’y serait pas étranger !
  Au XVI^e siècle, il était coutume que les enfants reçoivent des friandises de la part de Saint-Nicolas le 6 décembre. Mais Luther voyait ce culte d’un mauvais œil, car seul Dieu est Saint. Il aurait demandé à sa fille Magdalena : «Petite Lena, qu’est-ce que le Christ Saint va t’offrir ?» Avec l’importance grandissante de l’enfant Jésus, la plupart des cadeaux ont été offerts par la suite à Noël et non plus à la Saint-Nicolas. Et depuis le milieu du XIX^e siècle, c’est maintenant le Père Noël qui apporte les cadeaux aux enfants…

  Une tradition centrale de Noël est le chant. Luther s’est consacré à la création de nouveaux chants pour les assemblées en remplaçant les cantiques traditionnels par de nouvelles paroles. Son choral de Noël le plus célèbre est : «Vom Himmel hoch, da komm ich her» (Du haut du ciel je descends), qui date de 1535.
  En Allemagne, on ne connaît le sapin de Noël dans sa forme actuelle que depuis la fin du XVI^e siècle. Un officier suédois, blessé et soigné là-bas, aurait exprimé sa gratitude en dressant pour la fête de Noël un arbre décoré avec des bougies, comme dans son pays d’origine.
  Martin Luther aurait popularisé ce sapin de Noël. Certaines œuvres montrent également Luther en famille autour d’un sapin de Noël orné de bougies.

  D’après un article de Paroles Protestantes, Paris.

  Rassemblés par la lumière du Christ dans la joie du don et des chants partagés, je vous souhaite un Joyeux Noël !