Livre du Centenaire

  1. La Réforme en Chablais
  2. Mornex et sa chapelle
  3. Erection du Temple
    d'Annemasse
  4. La paroisse de 1895
    à 1921
  5. L'entre-deux guerres
  6. La guerre et la paroisse
  7. L'après-guerre
  8. Dans le temple rénové
  9. Aujourd'hui ou presque
  10. Cent ans d'existence
  11. Annexe I
  12. Annexe II

Eglise Protestante Unie du Genevois et Giffre


La paroisse de 1895 à 1921

17 novembre 1895, installation du deuxième pasteur, M. Vallette, d'une famille genevoise descendant de huguenots français réfugiés après la révocation de l'Edit de Nantes, en remplacement du pasteur Moser, décédé. Le pasteur préside également le Conseil presbytéral. La Semaine religieuse de Genève rend compte en date du 23 novembre 1895 de la construction du presbytère qui doit être achevé au printemps 96. Les dons viennent toujours de madame Naville. Le presbytère appartiendra à la Société Civile de la Chapelle, enregistrée le 24 novembre 1892.

1906: Déclaration à la sous-préfecture de St Julien-en-Genevois de l'Association Cultuelle comme Association cultuelle sous le régime de la loi de 1901 (recueil des actes administratifs n° 13 du 19 avril 1906). Elle s'appelle alors église Réformée évangélique d'Annemasse. La déclaration a été faite par le nouveau pasteur, André Boegner, qui restera jusqu'en 1910, et qui est le premier à occuper le presbytère nouvellement construit.

Fac-similé des premiers 'Statuts de la Société civile de la chapelle protestante d'Annemasse.'
Fac-similé des premiers "Statuts de la Société civile de la chapelle protestante d'Annemasse.

Par suite de disputes sur la liberté de chaque église d'adopter ou non les statuts type sans les modifier, Annemasse se vit refuser l'entrée dans l'Union nationale des églises réformées par deux synodes successifs.

25 octobre 1908: le pasteur Boegner prend la parole lors de l'inauguration de la statue de Michel Servet à Annemasse.

Projet de budget pour 1908.
Projet de budget pour 1908.

1910 : installation du pasteur Henri Lauga, annoncée par une nouvelle publication, le Messager de l'Eglise réformée d'Annemasse.

Le Baedeker de 1912 définit ainsi la ville: "Annemasse, 436m. Buffet de gare, chambres : 2fr 50, dîner 3 fr; Hôtel Moderne 25 lits, pension 7 à 10 fr; de France, 25 lits de 2 à 3 fr., déjeuner 2,50; ville de 3052 habitants; chemin de fer de la Gare des Eaux Vives au Fayet Saint-Gervais, ligne de Bellegarde au Bouveret et départ du tramway de Samoëns. Sur la place du Marche, une statue en brome de Michel Servet par Clotilde Roch (1908)."

En 1913 est constitué un choeur de paroisse, qui compte 27 membres.

Novembre 1914. Le pasteur Lauga part comme aumônier des Armées au 9e Corps d'Armée à Dunkerque. Son successeur devrait être le pasteur Henri Dartigue, mais il est à son tour mobilisé. Donc la paroisse se retrouve sans pasteur. Il est décidé que Mme Lauga, restée au presbytère, se chargera de toutes les tâches administratives qu'accomplissait son mari. Le pasteur Châtelain, de Genève, assumera les cultes et l'école biblique.

En 1915, la fermeture de la frontière franco-suisse empêche certains conseillers de participer aux réunions. Revenu en permission le pasteur Lauga, qui a été décoré, fait à la mairie une causerie sur "Choses vues et impressions sur le front". L'assistance ce jour-là fut nombreuse et chaleureuse.

15 février 1917. L'Assemblée générale se tient sous la présidence d'un nouveau pasteur, M. Moenoz, dont nous ne savons pas dans quelles circonstances il a été nommé à Annemasse.

17 avril 1918. L'Assemblée générale se tient sous la présidence d'un nouveau pasteur, M. Wyler, qui a été nommé en date du 1er janvier 1918 à titre intérimaire. On annonce le retour du pasteur Lauga.

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